Portrait de la municipalité

VAL-JOLI 90 KM2 DE JOIE DE VIVRE !

Val-Joli, une municipalité qui couvre un vaste territoire de 90km2 entourant la ville de Windsor, où y vivent plus de 1600 habitants. Ce territoire est occupé à 80% par de très belles terres agricoles et des forêts. Outre le milieu rural, des industries et des commerces se sont développés au fil des ans. Des fermes laitières, bergeries ou fermes expérimentales sont établies de génération en génération, apportant des nouvelles visions, tel que l’essai de culture de lin ou autres innovations prometteuses. L’histoire de Val-Joli commence en 1855 alors que le canton de Windsor regroupe ceux de Stoke, Saint-Georges-de-Windsor et Windsor. C’est finalement en 1991 que la municipalité change de nom pour devenir Val-Joli.

La municipalité s’est dotée d’infrastructures de loisirs. Un parc avec un terrain de baseball, de jeux modulaires pour les plus petits et une patinoire extérieure sur fonds de ciment, servant aussi aux amateurs de crosse. Un jardin de plantes indigènes sillonné de sentiers pédestres avoisinant l’hôtel de ville de la municipalité, avec un air de repos.

Val-Joli est aussi bien desservi par des axes routiers importants : la route 143 et 249 traversent la municipalité et nous sommes à 15 minutes de Sherbrooke en empruntant l’autoroute 55.

Nous invitons donc la population à venir découvrir le charme des paysages et les attraits pittoresques que possède la campagne de Val-Joli. D’ailleurs, de beaux emplacements sont encore disponibles pour accueillir de nouvelles familles. Signalons aussi que Val-Joli offre un bas niveau de taxation à ses concitoyens.

UN PEU D’HISTOIRE

C’est par une proclamation royale faite le 14 juillet 1802 par le gouvernement Prescott que ce territoire des “townships” de l’Est devient officiellement un canton.

Avant la colonisation, quelques petits groupes d’amérindiens nomades (des Abénaquis appartenant à la famille des algonquins) y séjournent pour la chasse, la pêche et les autres ressources naturelles (l’eau, le bois, les petits fruits sauvages, etc.). Ils y arrivent par les cours d’eau (les rivières Magog et Saint-François) et se déplacent du Maine jusqu’aux bords du Fleuve Saint-Laurent. Ils nomment la rivière Wattopekah, qui signifie “endroit où se trouvent des aulnes”. À partir de 1682, plusieurs facteurs contribueront à leur faire quitter cette vaste région. D’abord, l’arrivée d’européens de la France venus s’installer sur les rives du fleuve, au départ, principalement des militaires, des explorateurs ou des missionnaires. Ensuite, les affrontements entre Anglais et Français repoussent les autochtones vers notre région estrienne. La Nouvelle-France passera finalement aux mains des Britanniques en 1763. Les autochtones sont aussi victimes de maladies virales des peuples blancs contres lesquelles ils arrivent difficilement à se remettre. Ensuite, les blancs s’installent de plus en plus dans nos terres, de sorte que les amérindiens quitteront la région entre 1825 et 1855.

L’ouverture à la colonisation du Bas-Canada se fera à partir de l’Acte constitutionnel de 1792 qui prévoit le découpage du Bas-Canada (partie sud du Québec) en 21 comtés ou “townships” mesurant en principe dix milles carrés. Sous ce modèle d’Angleterre de division cadastrale, le colon concessionnaire peut devenir propriétaire de terres de la couronne après avoir payé les frais d’arpentage et des procédures administratives des titres de propriétés. Ceci favorise l’immigration d’anglais de religion protestante. Entre 1792 et 1808, l’évolution de la colonisation permet de créer d’abord 40 cantons pour augmenter jusqu’à 95 cantons. Notre canton de Windsor sera arpenté en 1801 et, comme les cantons riverains, il mesurera au départ 9 milles de large par 12 milles de long. Il sera cadastré et divisé en 15 rangs comprenant 28 lots de 200 acres chacun. Son nom lui vient d’une ville d’Angleterre dans le comté de Berks, lieu de résidence de la Cour royale2. Le 14 juillet 1802, le canton de Windsor sera ramené au format standard de 10 milles carrés, borné au nord-est par le canton de Wotton, au sud-est par le canton de Stoke, au sud-ouest par la rivière Saint-François et au nord-ouest par les cantons de Shipton et Cleveland.

Le premier établissement dans le canton de Windsor daterait de 1799. Le premier décompte de population indique qu’en 1805, le canton comprend deux familles (17 individus, dont 10 hommes et sept femmes). Entre 1799 et 1830, les premiers colons arrivent de la Nouvelle-Angleterre (du Maine, du Vermont et du New Hampshire). Plusieurs d’entre eux décideront de repartir plutôt que de se soumettre à l’obligation de prêter serment d’allégeance à la Couronne britannique pour pouvoir rester. Entre 1800 et 1820, le gouvernement du Bas-Canada favorise l’installation de plusieurs familles dans les cantons de l’Est en leur concédant des terres inoccupées. Plusieurs Écossais, Irlandais et Anglais répondront positivement à l’offre. En 1815, le canton de Windsor compte 50 âmes. Les premières familles de colons dont on garde encore des traces (citoyens ou noms des rues) sont les Dearden et Moore en 1817. En 1825, le premier recensement canadien fait aussi état de familles Frye, Brown et Gardner. La première école du canton est une école anglophone protestante construite en 1831. Elle comptait 25 élèves.

La famine en Irlande (1845-1849) favorise aussi l’immigration dans notre région. Ainsi, Jon et Henry Daniels s’installent dans les range 9 et 10 en 1853.

À partir de 1815, le gouvernement du Bas-Canada encourage l’établissement de francophones dans les cantons de l’Est, mais ceux-ci ont de la difficulté à s’adapter à la population de langue anglaise et de religion protestante de même qu’au mode de division des terres en cantons carrés (les Seigneuries françaises sont plus larges que longues).

Le premier conseil municipal sera formé en 1855 et regroupe les cantons de Stoke, de St-Georges-de-Windsor et de Windsor. Les premiers colons français s’installent dans les six premiers rangs du canton (à St-Georges-de-Windsor) en 1838. Ils formeront en 1860-1861 une municipalité séparée nommée Township de St.George de Windsor. À cette époque, les zones entre le 7e et la rivière St-François jusqu’au15e rang sont connues sous le nom de Windsor anglais, parce que ses premiers habitants sont d’origine anglaise.

Après 1850, le nombre de canadien français à s’y installer commencera à progresser. Le premier francophone à s’y installer est Michel Cloutier en 1853, suivi des frères Michel et Charles Bégin, de Gabriel Therrien et ses huit fils et de la famille de Côme Bourget. En janvier 1864, on sépare les cantons de Windsor et de Stoke.

Voici donc comment évoluait le canton de Windsor en termes d’origine de ses habitants :

Français Anglais Irlandais Écossais
En 1873 300 239 148 395
En 1901 844 195 95 84
En 1941 794 83 10 10

 

«En décembre 1875, la Municipalité du village de Windsor Mills, comprenant surtout des lots du 12e rang du canton de Windsor, est érigée. Deux conseils sont formés, l’un pour le village de Windsor Mills et l’autre pour le township.»3

Les premiers francophones à siéger au conseil municipal sont Sylvain Buisson, maire, Elie Desaulniers, David Archibald et Léopold Raymond, conseillers, en 1910. Les procès-verbaux seront rédigés en français à partir de mai 1905.

L’édifice municipal et le garage municipal seront construits en 1980.

C’est en mars 1990 que la Municipalité du canton de Windsor fera une demande de changement de nom au ministère des Affaires municipale pour s’appeler Val-Joli. Ce nouveau nom, choisi par un concours ouvert à la population, entrera en vigueur après sa publication dans la Gazette officielle du Québec le 2 février 1991. Nous devons ce nouveau nom à Jacques Pagé et Glorianne Robidas.

En novembre 2001, le Ministère des Transports change les panneaux affichant le nom de la paroisse de St-Zacharie pour les remplacer par des panneaux avec le nom de Val-Joli.

LE LOGO

Le nom de Val-Joli apparaît au haut de ce logo non loin de la feuille de lys, symbole de la province de Québec à laquelle la municipalité appartient. Au premier plan s’active un castor, symbole du Canada. La colline rappelle la présence de relief, le ruisseau redit l’importance de l’eau alors que les conifères symbolisent la forêt qui module notre paysage. Les champs et le castor rappellent respectivement la flore et la faune. Tous ces éléments témoignent de l’omniprésence de la nature sur le territoire de Val-Joli alors que les rayons du soleil signifient l’importance des personnes qui vivent dans ce milieu.